Et ben voilà… C’est demain qu’on décolle… Alors évidemment, un dernier petit article dans la rubrique « Avant » et dès demain, on va commencer à remplir la rubrique « Pendant »… On va essayer de vous faire partager depuis là-bas, et aussi souvent que possible, nos aventures. En attendant, comme nous sommes tous les deux d’anciens astronomes, on s’est fait une petite simulation du ciel qu’on aura dès dimanche soir… Si vous cliquez sur l’image ci-contre, vous vous rendrez compte qu’on sera un peu paumés… C’est le plus grand dépaysement qui soit : même le ciel n’est pas le même !

Au passage, admirez le nom de ces constellations exotiques, parmi lesquelles on pourra trouver le compas, l’atelier du peintre, la mouche ou la machine pneumatique (si si, promis ça existe !).

Bon, c’est pas le tout mais il faut retourner à nos sacs. Bon alors, je prends combien de shorts ? Dire que dès dimanche (jour de notre arrivée) ce sera l’été… enfin on arrive à 4h30 du matin. Il fera quand même relativement frais à cette heure là. Ils ont prévu … 25°C dans la nuit…

Bye !

À huit jours du départ, une interrogation nous brûle les lèvres : quelle météo aurons-nous en cette fin de saison des pluies réputée pour être le point d’orgue en termes de précipitations. Pour le moment, le soleil semble être installé sur toute l’Australie, mais une sorte de grosse perturbation semble approcher par l’Est (en supposant que c’est dans ce sens là que ça se déplace). La question est de savoir si elle arrivera après nous ou si elle sera tout juste repartie… Ce sont les scénarios en notre faveur bien sûr, car le pire serait que ce soit là pile pour nous.

En tous cas j’y vois une belle fenêtre pour nous et cette perspective rempli mon cœur de gaieté.

Et ben oui ! C’est pas le tout mais on risque de finir par s’ennuyer…

Alors il y a plusieurs solutions :

1. Faire du sport… Un tennis, un bowling, enfin un truc simple… Alors pour le tennis, c’est moyen c’est pas pratique en avion (notamment à cause des trous d’air). Pour le bowling, ça peut se faire dans les allées mais les gens ont la fâcheuse idée de sortir les jambes donc ils gênent la progression de la boule. Et la dernière fois que j’ai essayé, l’hôtesse de l’air m’a confisqué la boule sous prétexte, je la cite, qu’elle n’était pas une quille… (« I am not a quille ! ») Non, ça c’est sûr, elle était plus dans la catégorie boule justement. Enfin bon, passons… La Qantas Airways nous conseille ce type de sport : ici. Bof… Je ne suis pas sûr que les sandalettes de la vidéo de présentation soient inclues dans le vol par ailleurs…

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Ben oui quand même, un peu de pub pour mon dernier film que vous pourrez voir en cliquant ici. J’ai même trouvé par hasard un site qui pointe sur lui : ici. Ça le fait de se retrouver entouré par Cars et Pirate des Caraïbes 3 !!!

Sly

L’actualité me force à aborder un point délicat : la rencontre avec un squale antipathique. En effet, pas plus tard qu’aujourd’hui à 13h44, au large du cap How, non loin de Sydney, un pêcheur a été attaqué par un requin blanc de trois mètres de long. L’animal l’a attrapé tête la première et a refermé ses mâchoires jusqu’à son torse. Mais notre pêcheur a eu le bon réflexe : il s’est débattu comme un forcené et a décoché un sérieux coup de poing dans l’œil du squale. L’animal a alors abandonné le combat.

Le pêcheur est toujours hospitalisé, dans un état sérieux mais stable. Dix personnes ont trouvé la mort dans des attaques de requins en Australie depuis 2000. En janvier, une jeune fille de 21 ans a été tuée par un requin sur une plage populaire de la côte orientale.

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Et oui, on décolle le 23 février et on est le 23 janvier donc on peut le dire ! C’est dans un mois ! (c’est la fête). En attendant, je n’avais pas fini de vous fournir le programme, ce que je fais ici…

On s’était arrêtés où déjà ?… Ah oui, on quittait Ayers Rock pour Cairns, dans le Queensland. On se retrouve donc dans la zone tropicale à nouveau, au nord-est du pays pour être plus précis, à la mecque des départs de plongée… Pour la suite de la lecture prendre un « ton documentaire », vous savez, la belle voix grave qui vous dit « la période de gestation de la femelle éléphant… ». Prêts ? Partez.

Située au pied d’une chaîne de montagnes couvertes d’arbres tropicaux surplombant le littoral, d’une population de 130 000 habitants, la ville de Cairns possède de nombreux atouts, et notamment la proximité de la grande barrière de corail, à 1h30 de bateau, ainsi que de nombreuses îles tropicales paradisiaques. Pour en savoir plus, cliquez ici.

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Transport des liquides en cabine

L’idée est de caser tout ce qui s’apparente à un liquide dans un sac de congélation d’un litre. Il faut comprendre liquide au sens large, c’est-à-dire également gels, pâtes, crèmes, aérosols, boissons, parfums, etc. Nous n’avons droit qu’à un sac par personne et chaque récipient doit faire au plus 100 ml.

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Le jour 10 à Cairns… C’est bien joli tout ça. Encore faut-il être certain d’échapper à l’impitoyable désert de Tanami. Petite leçon de survie au cas où on se perde…

La règle numéro une, c’est de prévenir quelqu’un de notre itinéraire, ainsi que de nos heures probables d’arrivée aux check-points (les villes-étapes en ce qui nous concerne). Figurez-vous que c’est plus ou moins ce que nous sommes en train de faire via ce blog. Vous ne vous attendiez pas à ça hein ? Devenir responsable de notre survie rien qu’en lisant ces lignes. Tout ce que nous aurons à faire, c’est donc rester près de la voiture et attendre que vous donniez l’alerte. Par exemple :

Sylvain et Yohann sont probablement perdus entre Watarraka et Uluru, faites quelque chose !

Mouais, finalement ça risque de pas être très efficace tout ça. Mieux vaut prévoir tout ce qu’il faut de notre côté.

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Déjà le jour 7… Une semaine qu’on sera en Australie, et on part d’Alice Springs pour encore quelques 250 km de route vers le sud, direction le parc national de Watarraka (appelé également King’s Canyon) : il abrite le canyon le plus spectaculaire de l’outback, c’est en quelque sorte le Grand Canyon australien. Plus d’infos ici. Une nuit sur place, et c’est reparti pour encore 250 à 300 km, en passant par Meteorite Craters, à destination du parc national d’Uluru-Kata Tjuta. Uluru est plus connu en occident sous le nom d’Ayers Rock et c’est l’autre monument emblématique de l’Australie (avec l’opéra de Sydney).

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Nous serons donc déjà le 28 février au matin (et c’est pas dans très longtemps si on compte bien !). Cette fois-ci, après un réveil on ne sait où. Et oui, si vous avez suivi, c’est mort pour Bonrook… En fait ce coin est tellement paumé qu’on n’y trouve pratiquement aucun hébergement. On en a trouvé deux seulement par le biais du net, tous les deux fermés à cette saison ! Le matin, un peu de route vers le sud afin d’atteindre le parc national de Nitmiluk (anciennement Katherine Gorge). Il s’agit d’un canyon composé de 13 gorges creusées par les flots de la rivière Katherine.

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