Un taxi-vélo.

J’utilise ma pause de midi pour vous raconter les toutes dernières journées passées à Sydney. Ici (à Mulhouse) il neige et le train train a déjà repris son voyage (ça n’a pas l’air français mais c’est un jeu de mot). Allons-y donc pour le 15 mars 2007, déjà la dernière journée de Sylvain.

On essaye de ne pas trop traîner au lit. Sylvain souhaite retourner au Paddy’s Market pour y filmer l’ambiance (des saletés de cassettes DV en promotion l’ont empêché de filmer l’après-midi du samedi). Il y a quelques cadeaux à ramener aussi. On s’en va donc dans le traditionnel ferry de la ligne n°3. Cette fois-ci on l’attrape même à l’heure (c’est bien on progresse). Comme le matin est encore jeune, et qu’il fait beau, j’ajoute quelques photos de l’opéra et du pont à ma collection déjà bien étoffée. À l’arrivée, pas de temps à perdre, on monte dans un bus remontant George St pour rallier China Town et son Paddy’s Market. J’oubliais de préciser que nous n’y retournons que maintenant parce que ce fichu marché n’est ouvert que du jeudi au dimanche, genre ils n’ont pas besoin de faire plus de business que ça pour rentrer dans leurs frais. On file droit dans la zone fruits et légumes. Ces derniers sont légèrement plus chers que la fois dernière, mais sensiblement plus beaux aussi. On enchaîne avec plusieurs tours dans la zone destinée aux touristes, à la recherche de t-shirts qui supporteront au moins 20 lavages. Les masseurs en profitent pour nous proposer 30 secondes de massage gratuit en guise de démonstration.

On quitte Paddy’s Market pour passer une dernière fois dans Dixon St, la fameuse rue du quartier chinois. Comme il fait beau, on veut tourner à nouveau une séquence pour une des surprises du film de vacances que Sylvain est en ce moment même en train de monter (j’aimerais lire quelques commentaires d’encouragement d’ailleurs, car il n’est pas impossible qu’on vous fasse gagner une copie du film lors d’un prochain quizz). J’ai dans l’idée d’acheter des Emperor’s Puffs pour nous quatre, mais c’est fermé. Pas de bol. On rentre vite à Manly car on a promis à Laure et JB d’être là pour manger. Laure doit aller à la fac cet après-midi et on va donc revenir dans Sydney avec elle : pour aller à l’aéroport en ce qui concerne Sylvain, pour visiter un peu plus en ce qui me concerne.

La pause de midi passe bien vite et il est déjà l’heure d’y aller. Laure nous fait prendre un raccourci à travers le terrain de criquet pour épargner à Sylvain quelques mètres avec son sac lourd et encombrant autour de la tête. Comme on arrive en avance à l’embarcadère, on prend une glace au glacier qui nous faisait tant envie depuis notre premier jour à Manly (et dont j’ai oublié de photographier la vitrine – désolé Sylvain). Laure refuse nos multiples propositions de lui en offrir une. Snif. Avec l’habitude, la traversée passe très vite. Mon regard suit celui de Sylvain et s’accroche à notre beau paysage, cherchant à fixer les multiples détails qui nous ont échappé jusque là. Je laisse Sylvain alors qu’il passe le portique menant à la gare. Laure l’accompagne parce qu’elle doit prendre une autre ligne pour rejoindre l’université. À partir de ce moment, je me retrouve seul et je ne peux pas m’empêcher de me dire que c’est mon tour dans deux jours.

Mon plan de l’après midi est une boucle me faisant remonter la city jusque Martin Place, décrite comme le centre névralgique de Sydney par le Lonely Planet. Je remonte ensuite Hyde Park jusqu’au niveau de Stanley St qui traverse le supposé quartier italien, que je traverse. Je reviens ensuite vers le rivage au travers du jardin botanique. J’ai un peu plus de deux heures devant moi…

La city.

Je me dirige donc vers Martin Place. Je croise deux taxi-vélos coup sur coup. Marrant comment on peut encore découvrir de telles choses après 5 jours sur place. Je descend Martin Place à pieds. Il s’agit d’une large place piétonne qui s’étale sur plusieurs blocs. Ils sont en train d’installer une scène au milieu, sans doute pour un concert de rue à la Disney Village. Il y a beaucoup de banques et pas tellement de magasins. Je passe à côté de studios télé dont on peut voir le plateau du JT depuis une grande vitrine. Chaque rue que l’on croise donne l’impression de se frayer un chemin entre les hauts buildings étonnement serrés dans ce quartier. J’arrive finalement sur George St. J’ai décidé de profiter de mon séjour en Australie pour changer mon magnifique caleçon de bain rouge qui a bien dix ans et dont l’élastique a cassé, laissant son tour de taille atteindre facilement le double du mien. Je fais donc à peu près toutes les boutiques de surf de la rue pour finalement en trouver un à mon gout.

La bibliothèque.

Martin place.

Alors que je rejoins Hyde Park, je passe au pied de la tour de Sydney, celle qui nous a nargué depuis notre arrivée et qu’on s’était juré de visiter. Elle permet d’accéder à l’un des plus hauts points de vue sur Sydney, et surtout offre une sorte de plateforme à fond de verre suspendue dans le vide. Frissons garantis ! Je poursuis donc ma route en remontant Hide Park. Il y a la St Mary’s Cathedral à l’entrée et ils y annoncent la venue du pape pour les JMJ 2008. Le parc est traversé par une très large allée, à l’ombre de grands arbres au tronc blanc. Le sol est dallé et on a l’impression que tout se reflète dedans. C’est paisible, et apaisant par la même occasion. Je fini par atteindre Stanley St. Franchement, le quartier italien est risible. Enfin dans le sens ou on ne se croit pas du tout en Italie. Par contre, les gens que je croise se parlent bien en italien et ça me trouble un peu. D’ailleurs, à y regarder de plus près, les devantures sont écrites en italien aussi. Pas de doute j’y suis, il ne manque que l’architecture, ce qui est à peu près la seule chose que j’aurai pu photographier (un menu de pizzas en italien sur une photo ça le fait pas trop si ?). L’heure tourne, alors je prend Palmer St pour rejoindre le jardin botanique. Par hasard, je passe devant le Hard Rock Café. En souvenir de la vieille époque où je faisais la tournée des Hard Rocks, j’y entre pour me désaltérer avec une bonne bière. Le décors est toujours aussi chargé d’instruments de musique, de costumes de scène, etc. le tout signé par les plus grands artistes de ces dernières décennies. Comme je suis seul, je tape la discute avec le barman qui m’explique que le Hard Rock Café de Los Angeles centralise toutes ces pièces de collection, achetées aux enchères ou directement dédicacées par les artistes en visite (chaque Hard Rock garde des guitares en réserve au cas où une rock star entre dans la restaurant) et s’occupe de les dispatcher.

Martin place.

St Mary’s cathedral et Hyde park

De retour sur la route, dix minutes me suffisent pour atteindre une des nombreuses entrées du jardin botanique. J’essaie de faire le grand tour pour en voir le plus possible avant d’en sortir au niveau de l’opéra, mais j’ai rendez-vous avec Laure pour le ferry du retour et je dois calculer pour ne pas avoir à courir.

Un oiseau dans le jardin botanique.

Un dernier tour vers l’opéra.

En fait, plein de gens viennent se changer les idées ici : deux filles bronzent allongées dans l’herbe, deux autres s’entraînent à la boxe, un couple se marrie, etc. L’opéra est en vue, je suis pile à l’heure et je retrouve Laure dans le bateau. Ce soir on rentre assez tôt car il y a les finales d’ultimate de la ligue de Manly et en général il y a des matchs pick-up en parallèle et j’espère pouvoir m’y incruster (c’est le principe de ce genre de match). Malheureusement il n’y en aura pas, mais je me serai fait une bonne session de lancés, autour de quelques bières et pizzas, dehors, sous les étoiles. Je m’y vois encore…

Posté le jeudi, 15 mars 2007 à 15h23 sous la catégorie Pendant, Sydney. Vous pouvez suivre les commentaires via ce lien RSS 2.0. Le formulaire de commentaire est fermé et les liens directs vers cette page ne sont pas autorisés.