Évasion au sommet

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Sculpture sur le Corso.

Sculpture sur le Corso.

Coucou tout le monde. Je suis à mon tour bien rentré. Contrairement à Sylvain, mes bagages m’ont suivi, et je n’ai pas eu de retard d’avion. Par contre, sur le Singapour-Londres, on a traversé une sorte de gros orage d’altitude, à environ 11 km quand même. parmi toutes mes expériences de voyage en avion, c’était la première fois qu’on croisait un orage en altitude de croisière. Ben laissez moi vous dire que ça déménage ! Certes on l’a passé très vite (normal à 900 km/h), mais les turbulences qu’on a eu étaient très flippantes : on a même entendu les réacteurs augmenter leur puissance pour rattraper un décrochement sur la gauche. Inutile de dire que plus personne ne dormait à bord pendant la demi-heure qui a suivi, même si il n’y a plus rien eu.

Bref, je suis là pour vous raconter la journée du mercredi 14 mars, et il faisait beau.

Pour une fois on prend notre temps ce matin. Ce soir on va rentrer plus tard que d’habitude car on a prévu un petit Sydney by night. Je ne me souviens plus bien mais il me semble qu’on commence par manquer le ferry… encore. Donc on utilise les trente minutes d’attente pour aller manger une pizza sur le Corso. On a le choix entre deux pizzérias à la part : une sponsorisée par pepsy et l’autre par coca. Vous me connaissez, je ne peux pas résister à un bon coca…

Les heads qui marquent l'entrée de la baie de Syndney.

Les heads qui marquent l’entrée de la baie de Syndney.


Nouvelle vue de l'opéra depuis le ferry.

Nouvelle vue de l’opéra depuis le ferry.

L’heure du ferry arrive, on monte dedans. Nous sommes ravi de voir à nouveau défiler le décor du Circular Quay, avec l’opéra à gauche et le Harbour Bridge à droite. Comme il fait beau, on va se ruer sur ce dernier pour monter en haut du pilier sud. On se promène un peu dans les Rocks pour y arriver. Dans ce quartier, les maisons sont faites de petites briques rouges, et beaucoup de ruelles piétonnes (le genre étroit avec des escaliers) permettent de couper entre deux résidences. C’est vraiment très calme comme endroit. Le Harbour Bridge se dresse au bout de la rue principale, comme pour nous rappeler que nous sommes bien à Sydney.

Le quartier Rocks.

Le quartier Rocks.


Toujours le quartier Rocks.

Toujours le quartier Rocks.

Une fois sur le pont, on marche vers le pilier sud. On paye nos 9$ d’entrée et on commence à monter les marches. Sylvain et moi ne nous attendons pas à plus que de simples marches jusqu’au sommet d’où nous prendrons quelques photos de la vue avant de redescendre, mais nous avons tort. Une sorte de petit musé nous attend à mi-chemin : il retrace la longue construction du pont et surtout les techniques mises en œuvre pour le construire, il a 70 ans.

Nouvelle traversée du Harbour Bridge.

Nouvelle traversée du Harbour Bridge.


Vue depuis un pilier du Harbour Birdge.

Vue depuis un pilier du Harbour Birdge.


Ce fut une agréable surprise. Une fois en haut, la vue sur Sydney est effectivement géniale. Nous sommes environ au tiers du pont point de vue hauteur et ça lui donne une dimension nouvelle. On aperçoit les grimpeurs qui escaladent le pont sur son imposante structure métallique. Le temps est parfait, on y reste assez longtemps.

Direction la ligne 5 : on veut retourner à Darling Harbour pour faire un tour de monorail. On a pris goût à la hauteur en fait et le monorail est parfait pour nous y maintenir. Afin de ne pas gêner la circulation il a été construit à une hauteur moyenne de 7 m, au-dessus des trottoirs. Il y a deux lignes qui font des boucles, nous on va faire le tour du centre-ville, en partant de l’arrêt du cinéma et en s’arrêtant au centre commercial de Darling Harbour. Au début on pensait que ce monorail était surtout là pour amuser les touristes comme nous, mais on se sent en fait un peu seuls avec nos appareils photos. Le tour est assez chouette et donne une perspective de la ville assez inattendue : on voyage au niveau des premiers étages d’hôtels ou de magasins et les rues me paraissent encore plus écrasées par les buildings.

Une glace à fruit sensation.

Une glace à fruit sensation.


Soleil couchant.

Soleil couchant.

À la sortie, on décide de prendre une glace de la mort dans le centre commercial (c’est bientôt la fin du voyage et nous avons plein de petite monnaie à évacuer). On s’achète chacun la plus grosse glace du marché : trois boules (ce qui est peu car j’ai déjà vu des offres à cinq boules ailleurs). Pour avoir plus de parfums, je travaille la vendeuse pour avoir des demi-boules (ce qui fait 6 parfums), mais elle restera insensible jusqu’au bout : tant pis, on prendra de la crème chantilly avec ! On déguste donc notre glace sur le Darling Harbour. En fait, nous sommes de l’autre côté du port par rapport à la zone que nous avons visité déjà plusieurs fois. Il y a un grand pont piéton pour joindre les deux rives et le monorail passe par-dessus, toujours avec ses 7 bons mètres d’altitude. Ce pont a une section mobile au milieu pour laisser les gros bateaux passer : elle pivote sur le pilier qui la supporte, mais le rail de monorail lui ne bouge pas. Quand le pont est ouvert, le monorail passe donc directement au-dessus de l’eau et doit donner l’impression de voler à ses passagers.

Le soleil descend dangereusement sur l’horizon et il est urgent de reprendre le ferry afin de nous retrouver au bon endroit au bon moment.

Début de soirée sur le Harbour Bridge.

Début de soirée sur le Harbour Bridge.


Et sur l'opéra.

Et sur l’opéra.

La ligne 5 s’impose d’elle même et nous permet de ne pas manquer la belle lumière dorée qui vient faire scintiller les milliers de vitres de la city ainsi que les poutres métalliques du Harbour Bridge. Le toit de l’opéra n’est pas en reste et se teinte de saumon. On cherche maintenant à trouver un point de vue sur la baie pour la nuit. Je demande à la billetterie le meilleur arrêt et on m’indique le premier de la ligne 4 vers Neutral Bay : Kiribilli. L’arrêt en question n’est pas assez en avant sur la baie pour qu’on voit grand chose, néanmoins on est dans un quartier résidentiel qui donne du bon côté et on doit bien pouvoir trouver un endroit sympa en cherchant un peu. La chance nous sourit à nouveau. Une australienne nous indique dans un bon français comment nous rendre sur la côte. On se retrouve donc à un arrêt pour watercabs, les bateaux-taxis de Sydney, devant plusieurs petits immeubles résidentiels qui s’avèrent avoir une vue incroyable sur la baie. Quelle chance ils ont ! On reste là une bonne heure, à regarder autour de nous le spectacle des lumières de la ville qui relaient petit à petit les derniers rayons du soleil.

Sydney by night.

Sydney by night.

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