Vaincre la poisse
quand chaque seconde compte

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Nous allons prendre sept avions (huit pour moi) et le coup de l’atterrissage maison en cas de nécessité est quand même hautement approximatif. Il vaudrait peut-être mieux se procurer deux parachutes (personnellement je ne crois pas au gilet de sauvetage dans un avion) : on n’aurait alors qu’à faire descendre l’avion à 10 000 pieds, là où le froid est acceptable et l’oxygène suffisant, et à sauter depuis une porte située derrière les moteurs, puis tirer la corde, et hop !

Mouais. Mais que faire si un parachute ne s’ouvre pas ? Déjà, la seule chance d’éventuellement s’en sortir, est que l’autre (Sylvain ou moi en fonction) n’ait pas encore déclenché. En gros, le dernier qui déclenche l’ouverture est celui qui risque d’y rester s’il a un souci. On devrait peut-être décider de qui sera cette personne avant de partir :s, ou jouer à pierre-feuille-ciseaux en pleine action 🙂

Bon, admettons que mon parachute ne s’ouvre pas, et que Sylvain soit encore là. Je dois alors de toute urgence l’avertir que j’ai un problème. Sylvain doit alors s’approcher de moi comme il peut (moi je me positionne de sorte à offrir le plus de résistance à l’air, tandis que lui fonce… vous avez tous déjà vu un James Bond où c’est démontré). La tactique est alors de m’accrocher à lui le plus solidement possible. Par là, j’entends passer mes bras jusqu’aux coudes à travers ses bretelles de poitrine, et agripper mes propres bretelles.

Oui, à ce moment là, on descendra à environ 200 km/h et l’accélération que l’on subira lors de l’ouverture du parachute de Sylvain sera très largement suffisante pour me désarçonner si je suis mal accroché. Même en faisant attention je risque quand même la désarticulation et quelques os brisés. Le tout est de réussir à rester accroché une fois que le parachute nous supporte.

Une fois le parachute ouvert, il faudra que Sylvain m’aide à tenir bon, tout en nous dirigeant vers un terrain d’atterrissage gentil (de l’eau ou des broussailles).

Bon, voilà pour la série concernant les avions. Nos peurs sont maintenant exorcisées. Et puis bon, l’avion est le moyen de transport le plus sûr au monde. On a moins de chance de se tuer dans un avion de ligne que de gagner au loto. Vous imaginez ? Mourir en avion alors qu’on aurait pu gagner au loto…

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